En ce mois de mai, retrouvons un texte de Jacques Breton sur la place de Marie dans la spiritualité chrétienne (extraits)
Il nous est impossible d’être fidèles à l’Écriture si nous ne considérons pas la place de Marie dans l’Église, son rôle éminent dans l’œuvre du salut. Elle exprime dans sa totalité le rôle maternel de Dieu.
Marie nous fait découvrir le côté féminin et maternel de la vie divine. Marie est le modèle de la femme accomplie tout en restant créature de Dieu. La plupart des mystiques catholiques et orthodoxes ont trouvé en elle le complément de leur spiritualité christique. N’est-elle pas la Théotokos, la « mère de Dieu » mais aussi notre propre mère spirituelle ?
Il est vrai que l’Église a mis beaucoup de temps à reconnaître la place de la femme et particulièrement celle de Marie. À ce sujet, il est bon de nous rappeler que la foi n’est pas seulement de l’ordre de la grâce, elle est aussi le fruit de notre effort. Elle grandit à la mesure de la connaissance du mystère qu’elle nous révèle. Nous acquérons cette connaissance par la méditation de la parole de Dieu que l’Église nous transmet. L’Évangile, et plus largement la Bible nous donne les bases de la foi, mais ce n’est que progressivement que chaque chrétien, soutenu et animé par l’Esprit, entre dans le mystère de Dieu, de l’homme et de l’Église.
Marie n’a été nommée Théotokos, « mère de Dieu », qu’au concile d’Éphèse en 431. Le dogme de l’Assomption de Marie n’a été promulgué qu’en 1950. D’autre part, c’est peu à peu que s’est développée une théologie mariale où l’Église a pris de plus en plus conscience de sa place, de sa mission en son sein. Pourtant Marie était très présente dans la plupart des grandes spiritualités chrétiennes, et beaucoup de saints et de mystiques ont eu une grande vénération pour elle dès les premiers siècles. Que dire des grands pèlerinages mariaux ? C’est progressivement, surtout grâce à Grignon de Montfort (1673-1716), que Marie apparaît comme chantre de l’amour maternel de Dieu et de la mission de la femme dans l’Église.
Marie est le fruit de tout un cheminement, de toute une histoire, l’histoire d’Israël. Si, au départ, la femme est celle qui a reçu l’existence, la vie par l’intermédiaire d’Adam, le premier homme, elle est aussi celle par laquelle s’est opéré le refus de dépendance et donc d’accueil : « Tu seras comme les dieux qui connaissent le bien et le mal » lui avait dit le serpent (Gn 3, 5).
Le péché est essentiellement pour l’humanité le refus d’accueillir en elle la vie comme l’exprime le prophète Jérémie : « C’est un double méfait que mon peuple a commis, ils m’ont abandonné moi la source d’eau vive pour se construire des citernes lézardées qui ne retiennent pas l’eau » (Jr 2, 13). La Bible, de fait, nous raconte l’histoire de femmes comme Jézabel, Athalie, Hérodiade, éprises de pouvoir, qui ont joué un rôle destructeur. Mais combien d’autres comme Déborah, Ruth, Noémie, Anne, Judith et surtout Esther ont eu un rôle positif ! Esther n’a-t-elle pas sauvé Israël de la destruction par son abandon dans les mains de Dieu en s’acceptant comme la servante, celle qui attend tout du Seigneur : la force, le courage, la connaissance, le salut (cf. Livre d’Esther ch. 1). Esther préfigure Marie, et Marie sera elle-même la nouvelle Êve, la femme voulue par Dieu pour être dans l’humanité le vis-à-vis de l’homme. Elle exprime une des attitudes fondamentales de l’amour, étant celle qui reçoit. Pour que Dieu puisse réaliser son dessein d’incarnation, il lui fallait une femme toute entière réceptivité. Dieu ne pouvait qu’à ce prix se donner dans la plénitude de sa divinité. Dieu se donne entièrement à nous mais nous ne le recevons que selon notre possibilité d’accueil toujours limitée. C’est pour cela que notre corps doit passer par la mort physique pour s’ouvrir à la plénitude de la vie divine. Cette plénitude ne peut être le fruit d’un devenir, elle est un au-delà de nous-mêmes. Pour cette raison, Marie, dès sa conception, a été épargnée de la faute originelle[3]. Si Marie est le fruit de tout un cheminement vécu en Israël, elle a été conçue par une grâce toute spéciale venant du Christ. Et Marie ne pouvait que s’ouvrir à Celui qui seul comblait son attente. Et sa virginité est une des conséquences de sa totale réceptivité.
Par ailleurs cette attitude d’accueil développe en Marie l’humilité. Elle sait que tout ce qu’elle est, tout ce qui la constitue, sa vie, ses qualités, ses aspirations sont le fruit de la grâce. Elle ne possède rien, toute sa vie est service. C’est pour cela aussi qu’elle est la toute pure : rien ne peut obscurcir, entraver l’élan de son cœur, de son esprit.
Pourtant si, au début, Marie exprime dans toute sa vérité le côté féminin, elle a dû développer aussi l’autre côté de sa nature, le côté masculin. C’est progressivement que sa mission s’est accomplie. Appelée à devenir mère, elle n’a reçu cette possibilité qu’à l’Annonciation afin que le Fils de Dieu puisse s’incarner. Cette maternité est l’œuvre de l’Esprit. C’est lui qui la rend mère. Marie, parce qu’elle est devenue pleinement accueil, peut écouter la parole qui lui est dite et y répondre par son « fiat » : « Qu’il me soit fait selon ta parole » (Luc 1, 3). Son « oui » était nécessaire car il l’engageait déjà dans sa mission de maternité. Là aussi, elle a dû faire tout un apprentissage, que d’épreuves a-t-elle subies ! Mais Marie, de par sa nature profonde, pouvait laisser mûrir ces événements en elle pour, peu à peu, entrer dans le mystère de sa maternité. « Mon enfant, pourquoi as-tu agi ainsi ? » (Lc 2, 48). Cet apprentissage s’est poursuivi tout au cours de la vie publique de Jésus où celui-ci prend de plus en plus de distance avec elle. Si, aux Noces de Cana, elle conserve encore une certaine autorité sur Jésus, celui-ci souligne la différence : « Femme, qu’y a-t-il entre toi et moi ? » Et plus tard, manifestement, Jésus prend une distance vis-à-vis de sa mère, il l’oblige à une réelle transformation et à un détachement vis-à-vis de lui. Elle ne doit chercher autre chose que la volonté de Dieu : « Qui est ma mère…? quiconque fait la volonté de Dieu » (Mt 12, 49). Sa relation à Jésus a dû radicalement changer pour qu’elle ne soit plus seulement sa mère.
Toute la vie publique de Jésus l’a obligée à vivre une véritable mort à ce qui est encore charnel pour ouvrir encore davantage son cœur à l’absolu. Marie a aimé son enfant avec toute sa féminité. Comment pouvait-il en être autrement vis-à-vis de celui qui grandissait et se fortifié dans la sagesse et la grâce de Dieu, « tout soumis à ses parents » (Lc 2, 51-52) ? Malgré cela, Jésus la déconcertait. Qui était ce fils qui appelait Dieu son Père et devait un jour les quitter dans le temple de Jérusalem afin d’être à ce Père ? Là, dans cette épreuve douloureuse, Marie faisait l’expérience que son fils était avant tout relié au Père. Si elle ne comprenait pas encore le sens de cet événement, en sa totale réceptivité elle l’accueillait dans son cœur (cf. Lc 2, 51) au lieu de se révolter.
Marie et la croix
Seul saint Jean signale la présence de Marie au pied de la croix, les autres évangélistes parlent seulement de la présence de femmes, et parmi elles d’autres « Marie » comme Marie de Magdalena. Le mystère de Marie a dû se dévoiler très progressivement, et Jean est le dernier évangéliste, c’est lui qui nous fait entrer le plus dans ce mystère.
Jean est donc le seul à nous rendre compte de la présence de Marie : « Près de la croix se tenait sa mère… Voyant sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, Jésus dit à sa mère : “Femme voici ton fils”, et il dit ensuite au disciple : “Voici ta mère” » (Jn 19, 25-27). Ce passage est capital.
Il ne faut pas oublier que Marie est la toute réceptive. Le cœur transpercé, elle vit à l’extrême le passage de la souffrance et de la mort de Jésus et l’accueille en plénitude. Elle se tient là, non pas écrasée comme trop de « pietàs » le montrent, mais recevant jusqu’au cœur d’elle-même celui qui est en train de mourir, son fils et surtout celui auquel elle est unie par un amour divin qu’elle partage avec lui. Au pied de la croix, Marie meurt avec Jésus, et comme le dit Paul « si nous mourons avec Jésus, avec lui nous vivrons » (2 Tim 2, 11, cf. Rm 6, 5). Aussi Marie, par cette seconde naissance, entre dans la vie nouvelle du Ressuscité. Ainsi vit-elle dans son entièreté le mystère pascal de Jésus, et est-elle en quelque sorte la première sauvée ; ce salut, elle le reçoit entièrement de son fils. Et c’est là qu’elle reçoit sa mission.
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On dit aussi que Marie est « médiatrice » mais ce mot peut prêter à confusion. En effet, le Christ est l’unique médiateur entre Dieu et nous, et c’est l’Esprit Saint qui nous unit au Christ sans l’intermédiaire de Marie. Pour autant l’Église peut être dite « médiatrice » puisque c’est en elle que nous réalisons cette union. De même, c’est en Marie et avec elle que l’œuvre de l’Église peut se réaliser. Elle demeure celle qui, par excellence, intercède pour nous auprès de son fils de par sa proximité avec lui dans le royaume de Dieu. Pour cette raison, elle est souvent nommée « Reine ». Mais son rôle essentiel est de nous communiquer l’amour divin maternel, cet amour qu’elle reçoit du Père par son Fils. C’est ce qui donne tout son sens à notre dévotion mariale. On peut en quelque sorte dire que Dieu nous aime maternellement en Marie.
Personnellement, j’ai le souvenir que, dans les premiers temps de ma vie érémitique où j’éprouvais au plus haut point la solitude, je ne pouvais en rien échapper à tous mes démons intérieurs, et la vie devenait un vrai cauchemar. Mais, lorsque je me tournais vers Marie, je me sentais enveloppé par son manteau virginal et ainsi je pouvais m’endormir en paix. Et ceci n’est qu’un exemple. L’amour maternel peut s’exprimer de bien des façons, nous en avons tous fait plus ou moins l’expérience à travers notre mère. Cet amour est présent dans le concret du quotidien, attentif, affectueux, consolant, etc.
Importance de la dévotion mariale
Marie partageant dans le Royaume la vie de son fils ressuscité est la première à intercéder pour nous. À Cana déjà elle est venue au secours des nouveaux mariés. Combien plus maintenant son influence sur Jésus s’exercera davantage ! Comme une bonne mère, attentive à tous nos besoins, elle intervient sans cesse pour répondre à nos demandes. Encore faut-il s’adresser à elle.
En venant à Lourdes, comme dans les grands sanctuaires mariaux, on ne peut être que frappé par le nombre de pèlerins venus déposer au pied de la Vierge leurs épreuves physiques, morales ou spirituelles. Et très souvent ils reviennent de là pacifiés, ressourcés. Oui, Marie peut jouer un grand rôle sur notre chemin par sa présence si accueillante et puissante dans les mains de Dieu.
Mais la dévotion à Marie ne s’arrête pas là, elle joue un rôle capital sur le chemin spirituel. Marie exprime partout son être l’amour maternel et féminin de Dieu, et ceci a un impact tant sur l’homme que sur la femme.
Commençons par l’homme qui respire souvent la solidité, le courage, l’endurance. Sa tentation sera parfois d’imposer son pouvoir, pouvoir qu’il exerce d’abord sur la femme, les enfants, les plus faibles. Ce danger permanent rend nos sociétés très masculines et inhumaines.
Pour comprendre l’enjeu de cela, il faut nous laisser instruire par la grande sagesse qui nous vient de la Chine. En effet le taoïsme – à qui l’on doit, entre autres, la découverte des courants d’énergie – nous révèle les deux pôles de l’homme que sont le yin et le yang :
- le yin correspond à notre côté féminin, c’est-à-dire plus accueillant,
- le yang correspond à notre côté masculin, plus créatif et agissant.
Ces deux côtés font partie de chacun de nous. Si chez la femme le côté yin est naturel, le côté yang existe aussi, mais en germe. Ainsi en est-il aussi pour l’homme : son côté féminin est naturellement plus intériorisé et c’est au cœur de lui-même qu’il doit le découvrir. Mais, lorsqu’il veut rester le plus fort, il refoule toute cette part de lui-même qui lui apparaît comme fragile et qui lui fait peur. Personnellement je suis frappé par l’absence des hommes dans les stages où l’on cherche à développer l’intériorité. Or seul le côté intime de l’homme lui permet de rééquilibrer sa personnalité et donne ainsi à sa virilité une assise, à son intelligence une sagesse, à son cœur une douceur. Sinon un effet de durcissement s’opère en lui pour le protéger de son affectivité.
Le culte marial peut permettre à l’homme de rééquilibrer sa nature. En Marie il peut redécouvrir sa mère intérieure, le côté féminin de son être. Sa mère naturelle n’a pas toujours été nécessairement une bonne mère, mais en Marie il peut mettre toute sa confiance. Elle va ouvrir les portes de sa vie profonde et lui faire comprendre qu’habite en lui une force spirituelle pleine de compassion, de bonté divine, de tendresse, une force beaucoup plus grande que sa force physique. Cette force sera capable de vaincre en lui toutes ses peurs, de contrôler ses instincts, sa sensibilité, sa raison. Il ne perdra rien de son autorité, bien au contraire, elle deviendra beaucoup plus ferme, plus solide et surtout plus souple, elle sera mise au service de sa mission. Il pourra exprimer toute sa sensibilité, son émotion qu’il a souvent tendance à refouler – personnellement c’est ce qui m’est arrivé car, dans mon enfance, il m’avait été enseigné qu’un homme ne pleurait pas, et ce n’est qu’à l’âge de 50 ans que j’ai pleuré à la suite de tout un travail sur moi-même –; de plus la dévotion mariale va l’aider à gérer son affectivité, et ainsi il sera beaucoup plus présent à ceux qui souffrent, ceux qui sont dans la peine.
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Et qu’en est-il de la femme ?
La dévotion à Marie a-t-elle une influence sur elle ? Il est certain que Marie va lui rappeler sa condition féminine. Or l’amour maternel chez Marie est un amour très fort. La force en elle du Ressuscité lui donne le courage de suivre le Christ jusque dans sa mort. Comme pour l’homme, cette force ne détruit en rien son côté féminin et lui donne une fermeté, une rigueur plus grande même que chez l’homme car elle saura ainsi s’allier plus facilement à tout ce qui la constitue : volonté, intelligence, instinct… Plus consciente de sa fragilité physique, elle fera davantage appel à l’Esprit. Naturellement elle exprime la douceur, la beauté, la tendresse. Appelée à devenir épouse et mère, elle fait l’expérience en elle de la croissance d’un être qui est issu d’elle et qu’elle reçoit d’un autre, sur le plan biologique comme sur le plan spirituel. Plus habituée à la souffrance, elle est plus solide pour la supporter. L’amour lui est co-naturel et s’exprime souvent dans une attitude d’accueil, de réceptivité. Appelée à recevoir la vie, à la vivre en elle et à la transmettre, elle a plus le sens de la vie concrète qu’elle expérimente au cœur d’elle-même.
Aussi la Vierge peut aider la femme à mieux caractériser sa mission. Il est dit dans l’évangile de saint Luc que « la mère de Jésus gardait fidèlement toutes ces choses dans son cœur » (Lc 2, 51). Elle ne les gardait pas comme un avoir mais elle les gardait pour en découvrir tout le sens. Elle accueillait tous les événements jusqu’au fond d’elle-même, en son cœur, pour en être éclairée. C’est le propre même de la sagesse, cette intelligence du cœur qui permet de découvrir en toute chose la lumière divine. La science aussi nous est nécessaire, mais à condition qu’elle demeure dans ses limites et qu’elle ne fasse pas de ses idées des absolus coupés de la réalité.
Marie, toute réceptive, toute dépouillée d’elle-même, tout intériorisée, est en totale phase avec le réel qu’elle accueille comme volonté de Dieu : « Qu’il m’advienne selon ta parole. » Cela lui donne aussi le sens du concret, comme à Cana où elle fait remarquer à Jésus : « Ils n’ont pas de vin » (Jn 2, 3). Mais elle s’en remet entièrement à lui pour résoudre le problème : « Quoiqu’il vous dise, faites-le. »
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La femme et l’Église
La femme peut posséder à un degré éminent dans l’Église cette sagesse concrète dont je viens de parler. Malheureusement l’institution ecclésiale a beaucoup de difficultés à s’ouvrir à son côté féminin et maternel. Pourtant, par exemple, sainte Catherine de Sienne a joué un rôle éminent pour rétablir l’unité dans l’Église. La complémentarité homme / femme dans l’institution Église me paraît indispensable et voulue par le Christ. Une femme a un autre regard, une autre sensibilité, une intelligence plus fine, une volonté plus souple, un cœur plus aimant. Ses conseils, ses interventions et sa présence même pourraient donner au monde un autre visage de l’Église, une Église mieux adaptée à notre société tout en restant fidèle à elle-même. L’autorité reste essentiellement un service qui tient compte de la réalité, cette réalité que la femme et l’homme ont à découvrir ensemble. Dans un couple uni, les décisions sont prises par l’homme et par la femme ensemble.
Par ailleurs on peut voir d’après les évangiles que les femmes ont joué un rôle important dans le ministère de Jésus. Contrairement à la culture ambiante, des femmes suivaient Jésus dans ses pérégrinations (cf. Lc 8, 2) et participent donc à son ministère. De plus, des personnages clés sont directement envoyés par Jésus pour témoigner de ce qui est et donc jouent un rôle apostolique, comme la Samaritaine qui, à la suite de la révélation de lui-même que Jésus lui a faite, va annoncer au village : « Ne serait-il pas le Christ ? » (Jn 4, 29), et ainsi beaucoup de Samaritains ont cru en lui « à cause de la parole de la femme », allant vers le Christ en qui ils reconnaissaient vraiment « le sauveur du monde ». Marie-Madeleine n’est-elle pas d’ailleurs le premier apôtre de la résurrection ? C’est à elle que le Christ ressuscité donne mission d’annoncer aux apôtres la bonne nouvelle (cf. Jn 20, 17). D’après l’évangile de Matthieu, Marie-Madeleine accompagnée de plusieurs femmes est chargée d’annoncer aux disciples la résurrection et de leur dire qu’ils doivent se rendre en Galilée pour voir le Christ ressuscité (cf. Mt 28, 7-10). Aussi significative, on note la présence de Marie et des femmes à la naissance de l’Église le jour de la Pentecôte quand l’Esprit se manifeste à tous pour les remplir de l’Esprit Saint (cf. Ac 1, 14 et 2, 1-14). Tout ceci nous permet d’affirmer que les femmes sont aussi appelées par le Christ à participer à la mission apostolique de l’Église par leur témoignage et par leur parole.
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